Dans un monde d'illusion a été créé le Firefly Mansion, pour corps et âmes perdues.
 
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Orwell Grëtta

Orwell Grëtta
Messages : 190
Date d'inscription : 01/03/2018

Ce qu'il faut savoir
Race: Feu-Follet
Rune: Protection ᛟ
Poste: /





Orwell Grëtta
Jeu 1 Mar - 0:23


GRËTTA Orwell

Chrysalide
Présentation -

Nom(s) : Grëtta ;
Prénom(s) : Orwell ;
Surnom : Aucun ;
Âge : 22 ans ;
Espèce : Feu-Follet ;
Sexe : Masculin ;
Orientation sexuelle : Bisexuel ;
Nationalité : Suède ;
Rang : Ici ;
Rune : Protection ᛟ ;
Perso sur l'avatar ou lien vers l'artiste : Daniel ;

Pouvoir : A part se transformer en humain, Orwell a apprit au fil des années à comprendre chaque parcelle des émotions des gens, simplement en regardant leurs yeux. Il lui arrive cependant de se tromper de temps en temps.
Psychologie -
Seul [...]
Ce mot résonnait dans son esprit, encore et encore, tel un battement de coeur.
Oh, la solitude ne l'avait jamais dérangée, bien au contraire, on pouvait même dire qu'il n'aimait guère la compagnie des autres, et surtout, surtout, les entendre parler sans cesse et sans dire une seule chose digne d'être racontée.
Ainsi, préférait-il rester seul, même si ce mot devait résonner encore et encore dans son esprit.
Certes, il lui était déjà arrivé d'apprécier particulièrement une personne au point de pouvoir rester avec elle, mais très souvent, ce lien ne durait pas, et il se rendait finalement compte qu'il était toujours seul, quoi qu'il arrive. Et puis, ce qu'il aimait dans la solitude, c'était pouvoir s'échapper loin, très loin, dans un monde qui n'appartenait qu'à lui et dont il était le maître absolu. Mais il avait depuis longtemps compris qu'il ne pouvait rester éternellement dans ce monde et qu'il devait toujours revenir à la réalité,
quoi qu'il arrive.
Il ne parlait jamais de ce monde à qui que ce soit. D'ailleurs, il ne parlait jamais tout court. Ou quelques fois, il parvenait à décrocher une phrase, mais cela restait d'une rareté extrêmement rare. Et puis, s'il disait quelque chose, c'était seulement lorsqu'il en éprouvait la réelle utilité.
Malgré ce silence continu qui émanait de lui, il était d'une sensibilité incroyablement forte. Lorsqu'il n'était pas dans son monde à lui, il pouvait passer d'une émotion à l'autre en un clin d'oeil. Certes, il ne montrait guère ses émotions, mais si l'on regardait bien droit dans ses yeux, on pouvait voir des vagues de rires succéder aux écumes de pleurs d'une minute à l'autre, sans explication apparente alors, qu'en réalité, il était simplement sensible à tout ce qui l'entourait, quoi qu'il arrive.
Mais jamais il ne l'avait montré. Aussi loin que remontaient ses souvenirs, il n'avait jamais réellement ri, ni pleuré, ni même s'être mis en colère. Non, tout cela, il le gardait au plus profond de lui, comme si la barrière entre son esprit et son corps était infranchissable.
Physique -
[Seul...]
Ce mot résonnait encore dans son esprit. En réalité, il résonnait même dans son corps et c'était probablement la seule émotion venant de lui qui était perceptible du monde extérieur.
Même dans son physique on ressentait cette solitude profonde. Ses yeux verts gris,
son visage fin et renfermé, ses lèvres légèrement pulpeuses toujours closes et inexpressives, tout cela regorgeait de solitude.
Oh il n'était pas moche, non, loin de là, mais il n'avait rien de spécial non plus. Il ne se faisait pas remarquer dans les foules et personne ne tournait son regard vers lui lorsqu'il passait dans la rue. Personne n'aurait pu deviner qu'il n'était pas un être humain car rien ne le distinguait physiquement des autres.
Sa taille passe-partout, ses cheveux ébouriffés et châtains clairs, rien de toute cela n'était particulier.
En réalité, même dans ses vêtements il ne se démarquait pas. Ses tee-shirts blancs,
ses pulls en hiver, ses écharpes et ses jeans, tout cela le rendait parfaitement normal.
Mais cela ne l'avait jamais dérangé car plus il passait inaperçu, mieux il se portait.
Seuls ceux qui regardaient ses yeux pouvaient y discerner un trouble, une différence marquante. Car ses yeux pouvaient passer d'une couleur à l'autre, d'une teinte à l'autre,
d'une lumière à l'autre, tout cela se mélangeait dans un océan tempétueux qui n'avait rien de commun.
Mais il avait toujours su garder le yeux baissés en présence des autres. Et, dans ces-là, personne ne le regardait.
L'autre chose aussi qui pouvait parfois le faire passer moins discret étaient ses baskets aux lacets dépareillés. Mais c'était l'unique différence notable dans le port de ses vêtements. Le reste le rendait anonyme, invisible presque.
Histoire -
Le monde a toujours prouvé que l'homme naît seul et meurt seul.
Même les personnes ayant des milliards de connaissances ne peuvent pas dire qu'il seront toujours seuls, quoi qu'il arrive.
Mais il y en a d'autre, qui ont su accueillir cette solitude et s'y complaire, comme si tout cela était vain, comme si on ne pouvait remédier à ce sentiment.

Orwell naquit dans une forêt sans nom, en plein cœur de la Suède. Comme vous le savez sans doute, les feux-follets n'ont en général pas de parents. Il naissent sous forme de petite flamme bleue, seuls, et ainsi continue leur vie pendant des centaines d'année,
cherchant à perdre les rares passants dans les bois.
Ce ne fut pas tout à fait le cas pour ce petit feu-follet là qui était bien étrange. Oh,
certes, il naquit bel et bien seul, et bel et bien sous la forme d'une flamme, mais en regardant les humains passer, il ne chercha pas à les perdre. Intrigué par leur forme et leur façon d'être, le petit feu-follet décida de lui aussi se transformer en humain,
qui ne fut pas une tâche si difficile que ça.
Ainsi, Orwell se métamorphosa en un petit garçon pouvant à peine marcher, "juste pour s'amuser".
Mais quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'il se rendit compte qu'un couple d'humains qui se promenait par là le découvrit, quelques instants plus tard, et le prirent pour un enfant abandonné !
Outrés, monsieur et madame Grëtta s'emparèrent du petit garçon et décidèrent de le prendre sous leur aile. Qui donc avait-eu un cœur si froid pour abandonner un pauvre enfant dans la forêt ?
Pris au dépourvu, Orwell se laissa faire, curieux de voir ce qui allait ensuite se passer.
Après tout, il était seul, personne ne pouvait lui empêcher de faire ce qu'il était en train de faire.
Les deux adultes le mirent donc à l'arrière de la voiture et ils rentrèrent chez eux,
sous l'oeil intrigué du petit feu-follet qui commençait peut-être à regretter son geste.
Il était tout de même bien, tout seul, là bas, près des marécages.
Mais il trouva quand même le voyage amusant, car, après tout, il n'était encore jamais monté dans une voiture et cela faisait un peu mal au ventre parfois mais, à part ce petit contre-temps, c'était une chose plutôt agréable que de rouler comme ça, comme par magie.
La voiture finit par entrer dans une ville pleine d'humains et Orwell frissonna et comprit réellement son erreur qu'à partir de ce moment-là. Il y avait bien trop de monde ici (malgré la petite taille de la ville qui n'était autre que Görvik, un tout petit village à peine peuplé) et le petit feu-follet se sentit perdu face à ce monde qui ne lui appartenait pas.
Finalement, le ronflement du moteur se tut et ils se retrouvèrent devant une grande maison rouge non loin des rives du lac. Le couple descendit de la voiture, et la mère ouvrit la portière arrière. Elle s'empara du petit garçon abandonné et le serra contre-elle. Orwell grimaça et hésita à se retransformer en feu pour s'enfuir. Mais ici, il n'était pas à l'abris, et exposer ainsi l'existence des feux-follets aux êtres humains était un danger. Ainsi le petit garçon ne fit rien et se laissa transporter à l'intérieur de la maison,
bien malgré lui.
Arrivés à l'intérieur, la madame posa le petit sur le canapé, s'agenouilla pour mettre son visage à sa hauteur et le regarda avec un grand sourire.
-Comment tu t'appelles ? Qui t'a abandonné ? demanda t-elle finalement.
Le petit feu-follet cligna des yeux.
-Orwell ! dit simplement Orwell qui ne connaissait pas la réponse à la deuxième question. Il eut beau fouillé dans son esprit, il ne se souvint pas avoir été abandonné par quelqu'un à un moment de sa vie.

Les années passèrent et Orwell commençait à se demander sérieusement ce qu'il faisait ici. Parfois, il lui arrivait de repenser à sa vie d'avant, et, dans ces moments-là, il se disait que là-bas non plus il n'était pas vraiment heureux. Alors, il restait ici, sans que ni son père, ni sa mère ne se rende compte qu'il n'était pas humain.
Il se transformait de moins en moins en feu-follet, allait à l'école avec les autres humains, et il finit par devenir adolescent. Contrairement aux autres personnes de son âge, il ne fit pas de crise, ne se monta pas la tête avec ses parents. Non, il restait toujours dans son coin et ne demandait jamais rien à qui que ce soit.
Il ne se faisait pas trop d'amis non plus, mais personne ne le détestait pour autant.
Il était simplement Orwell, le garçon solitaire au prénom bizarre.
Une fois, une seule fois, alors qu'il avait dix-sept ans, Orwell se lia d'amitié avec une jeune fille de laquelle il tomba secrètement amoureux. Elle n'était pas bavarde, ne lui posait jamais de question, et restait avec lui durant de longues heures, avec pour seul dialogue qu'un long et mélodieux silence.
Un jour, cependant, la jeune fille commença à fréquenter un autre garçon et elle l'abandonna. Certes, elle venait des fois le voir, mais ces fois là se firent de plus en plus rares et Orwell se sentit de moins en moins à sa place.

Une nuit, Orwell retourna aux marécages où il avait vécu une petite partie de sa vie.
Il se transforma en petite flamme bleue et attendit. Il resta deux jours ainsi, en se demandant si quelqu'un était en train de le chercher en ce moment-même.
Pendant ces deux-jours, il eut très froid, très faim, et il se rendit compte qu'il ne pouvait plus vivre ainsi et qu'il était déjà trop tard. A contre-coeur, Orwell se transforma de nouveau en humain et il retourna chez lui où ses parents l'accueillirent à bras ouverts,
les yeux rougis par la tristesse d'avoir perdu leur seul enfant.
Orwell s'excusa, monta dans sa chambre, et continua sa vie habituelle sans qu'il ne révèle rien à ses parents, malgré tout ce qu'ils avaient fait pour lui jusque là.

Le jeune feu-follet aurait pu apprendre à vivre parmi les humains, mais il n'y parvint pas. Plus il grandissait, plus il se sentait seul et perdu. Il parlait de moins en moins,
restait seul de plus en plus souvent, et il commença à ne plus aller en cours. Il préférait aller s'asseoir sur les rives du lac, contemplant les eaux pendant des heures, puis,
il rentrait chez lui. Au début, ses parents commencèrent à lui demander pourquoi il séchait les cours. Puis, devant son silence, ils se turent aussi.

Orwell aurait pu continuer ainsi, mais il n'y arrivait pas, il n'avait plus de place dans ce monde. Plusieurs fois, il pensa à se donner la mort, mais, chaque fois, il n'y voyait qu'une issue: le découragement. Il aurait été bien incapable de se tuer, c'était bien là tout le problème. Il ne voyait aucune issue possible à part de devenir une âme perdue qui errerait pendant des centaines d'années encore avant de mourir de faiblesse. Mais le jeune feu-follet ne pouvait se résoudre à suivre ce chemin-là, il devait bien y avoir une autre solution, quelque chose qui le ferait se sentir mieux.
Il réfléchit pendant des jours, des mois même. Mais la solution en vint pas à lui et il se sentait toujours aussi perdu. Il s'était égaré lui-même et il s'effaçait de la société, du monde, de son corps, de son esprit.

Un matin, alors qu'il venait tout juste de faire une nuit blanche, il sortit prendre l'air. Il faisait froid et le soleil venait à peine de se lever. Ses parents dormait encore, et tout le petit village aussi. Orwell frissonna. Il s'apprêtait à rentrer lorsqu'il sentit qu'il ne devait pas rentrer. Pas maintenant en tout cas. Une force irrésistible l'en empêchait. Le feu-follet, méfiant, s'éloigna de la maison, suivant cette étrange intuition et se trouva finalement sur le chemin qui longeait le lac. Il l'emprunta, toujours suivant cette étrange chose bien malgré lui et se rendit peu à peu compte qu'il ne sentait plus le froid. Il ne s'en étonna guère et continua sa route sans rencontrer âme qui vive.
Peu à peu, autour de lui, le paysage sembla se métamorphoser. Cette fois-ci, il trouva cela étrange et essaya de regarder derrière lui mais il n'y parvint pas. Quelque chose l'attirait là-bas, quelque chose dont il ne mesurait pas encore l'ampleur.
Quelque chose qui allait changer sa vie et lui donner un sens.

Et toi ?
Pseudo : Amaliiah, Setsuko, Eleanora, Armanth, Aïla, Shein etc. ;
Âge : 188 ans
Comment avez vous découvert le forum ? Je l'ai conçu (si si c'est bien vrai)
Qu'en pensez vous ? Sublime (hum)
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